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Obsolescence dans les parcs industriels : un risque sous-estimé, des solutions concrètes

L’obsolescence industrielle désigne le moment où un équipement, une pièce ou un système ne peut plus être utilisé efficacement car il est dépassé, plus pris en charge par le fabricant, ou devenu non conforme aux exigences réglementaires. Ce phénomène n’a rien d’anodin dans les environnements industriels où la continuité de production est stratégique.

D’après certaines estimations, entre 10 % et 20 % des actifs d’une installation industrielle moyenne seraient aujourd’hui obsolètes, ou en passe de le devenir. Et pourtant, personne ne souhaite se retrouver face à une panne bloquante, simplement parce qu’une pièce détachée obsolète n’est plus disponible sur le marché.

En France, l’âge moyen du parc machines industriel se situe entre 15 et 20 ans, parfois bien plus dans certaines industries comme la chimie, l’agroalimentaire ou l’automobile. Cette ancienneté rend la gestion de l’obsolescence aussi complexe qu’inévitable. Selon l’Ademe, le coût annuel moyen des arrêts liés à l’obsolescence pourrait représenter plusieurs centaines de millions d’euros à l’échelle nationale.

 

Pourquoi les équipements industriels deviennent-ils obsolètes ?

Une histoire ancrée dans la logique de consommation

Le concept d’obsolescence programmée émerge au début du XXe siècle, en lien avec la montée de la production de masse. L’exemple le plus célèbre reste celui du cartel Phœbus, qui aurait volontairement limité la durée de vie des ampoules à 1 000 heures dans les années 1920.

En 1932, l’économiste Bernard London propose même de légaliser l’obsolescence programmée pour soutenir l’économie américaine en pleine crise. Après la Seconde Guerre mondiale, les logiques de renouvellement rapide des produits gagnent du terrain, avec une réduction volontaire de leur durée de vie, souvent en limitant l’accès aux pièces de rechange.

 

Les causes de l’obsolescence industrielle aujourd’hui

  • Évolution technologique rapide : les logiciels, automates et composants deviennent rapidement incompatibles avec les nouvelles générations.
  • Arrêt de production ou de support constructeur : les fabricants cessent de produire ou de supporter certains modèles.
  • Changements réglementaires : normes de sécurité, environnement ou cybersécurité peuvent rendre un équipement non conforme.
  • Vieillissement naturel : corrosion, usure, rupture de composants électroniques.

La loi française encourage désormais la disponibilité des pièces détachées et la réparabilité. L’Ademe définit l’obsolescence comme « un stratagème par lequel un bien verrait sa durée normative sciemment réduite dès sa conception ».

 

Les conséquences pour l’industrie

L’obsolescence n’est pas seulement un problème technique. Elle entraîne des répercussions importantes sur la chaîne de valeur industrielle.

  • Indisponibilité des pièces détachées obsolètes
  • Arrêts de production non planifiés avec pertes financières importantes
  • Coût élevé des réparations ou achats de remplacement en urgence
  • Allongement des délais de maintenance
  • Difficulté à trouver des pièces compatibles ou qualifiées
  • Augmentation des déchets industriels
  • Risque pour la sécurité des opérateurs ou la conformité réglementaire
  • Affaiblissement de la compétitivité industrielle à long terme

 

Le rôle stratégique des pièces électroniques reconditionnées

Face à ces défis, le reconditionnement de matériel électronique industriel s’impose comme une solution fiable, rapide et économique.

  • Le label RecQ garanti la traçabilité, la performance et la sécurité du matériel reconditionné.
  • À la différence de l’occasion, le reconditionnement implique un processus de test, réparation, remplacement de composants critiques, souvent accompagné d’une garantie.
  • Il est essentiel de choisir un fournisseur spécialisé capable de certifier ses produits, de suivre des procédures industrielles et de garantir des délais maîtrisés.

Le recours à du matériel reconditionné permet non seulement de prolonger la vie d’un parc machines ancien, mais aussi de répondre à des exigences budgétaires et environnementales.

 

Les solutions proposées par Cofiem

L’anticipation reste la meilleure défense face à l’obsolescence, mais elle est rarement simple à mettre en œuvre.

  • L’audit d’obsolescence est un exercice long, complexe et méthodique.
  • Les équipements peuvent dater de plusieurs décennies, parfois sans documentation claire.
  • Certaines entreprises n’ont ni les ressources internes ni les budgets nécessaires pour un remplacement à grande échelle.

C’est pourquoi Cofiem propose des solutions flexibles et adaptées :

Stock stratégique : sécuriser les pièces critiques avant la panne

Face à l’imprévisibilité des pannes et à la raréfaction des pièces détachées, constituer un stock stratégique devient une démarche incontournable pour les industriels souhaitant garantir la continuité de leur production.

Cette solution consiste à identifier en amont les pièces critiques de votre parc machines — celles dont l’indisponibilité pourrait entraîner un arrêt de ligne coûteux —, puis à en constituer un stock personnalisé, calibré selon vos besoins réels.

Le fonctionnement repose sur :

  • L’audit de vos équipements pour repérer les composants à risque d’obsolescence ;
  • L’approvisionnement ciblé en pièces détachées, souvent rares ou en fin de vie ;
  • Un stockage sécurisé, sur site ou externalisé, selon les contraintes d’espace ou de gestion ;
  • Et surtout, un suivi actif de l’obsolescence, avec des alertes en cas de disparition annoncée de certaines références.

Ce type de démarche permet non seulement de réduire les délais de remise en service, mais aussi de mieux maîtriser les coûts liés à l’urgence ou à l’achat de dernière minute sur un marché secondaire tendu.

 

Produits finis reconditionnés : une alternative fiable et immédiate

Lorsque les pièces de rechange ne sont plus disponibles en neuf ou nécessitent des délais trop longs, le recours à des produits électroniques industriels reconditionnés s’impose comme une solution réactive, fiable et économique.

Ces équipements — automates, variateurs, cartes électroniques, alimentations... — sont récupérés, testés, remis en état, puis reconditionnés selon un protocole strict :

  • Chaque pièce est diagnostiquée, ses composants critiques sont remplacés si nécessaire ;
  • Elle est testée sur banc, en conditions réelles de fonctionnement ;
  • Elle est ensuite emballée et certifiée, avec une garantie équivalente au neuf (généralement 6 à 24 mois selon les fournisseurs).

Le grand avantage : ces produits sont disponibles immédiatement en remplacement, ce qui permet de limiter drastiquement les arrêts de production.

Ils offrent également un excellent rapport performance / coût, tout en s’inscrivant dans une logique d’économie circulaire : prolonger la durée de vie des équipements au lieu de les remplacer systématiquement.

B2A Ingénierie, réactivité et circularité en action, comme cas clients

Parmi les industriels qui ont fait le choix du matériel reconditionné, B2A Ingénierie fait partie de ces entreprises qui comprennent la valeur de l’offre proposée par Cofiem. Co-gérant de la société, Haikel Assoul collabore avec Cofiem depuis maintenant trois ans. Leur objectif : répondre rapidement aux pannes de leurs clients sans avoir à remplacer toute l’installation, même quand il s’agit de pièces obsolètes.

Ce choix stratégique repose sur plusieurs facteurs décisifs :

  • Des délais ultra-courts (2 à 3 jours pour obtenir la pièce)
  • Un stock disponible qui facilite la gestion des urgences

Ce qui permet une réactivité accrue de B2A auprès de ses propres clients

L’approche est transparente : les clients sont informés qu’il s’agit de matériel reconditionné, ce qui leur permet de sécuriser la continuité de production tout en préparant sereinement le renouvellement de leur parc.

Et la boucle est bouclée. Une fois le renouvellement effectué, Cofiem rachète les anciens équipements pour leur offrir une seconde vie. Un exemple concret d’économie circulaire industrielle.

 

Choisir une gestion durable et résiliente des parcs industriels

Mettre en place une véritable gestion de l’obsolescence passe par un changement de culture industrielle :

  • Impliquer les équipes internes dans une démarche proactive
  • Intégrer l’obsolescence dans les plans stratégiques
  • Mettre en œuvre une veille technologique permanente
  • Favoriser une économie circulaire via la seconde vie des équipements

Cela permet non seulement de limiter les risques à court terme, mais aussi de renforcer la résilience industrielle dans un contexte d’incertitude croissante (pénurie de composants, tensions sur les chaînes d’approvisionnement, exigences réglementaires renforcées…).

 

L’obsolescence industrielle est inévitable, mais elle peut être anticipée et gérée avec méthode. Elle représente à la fois un défi technique et une opportunité stratégique pour les industriels qui sauront s’en emparer.

À travers ses solutions de gestion de l’obsolescence, de pièces détachées reconditionnées et de stock stratégique, Cofiem accompagne les industriels dans la préservation et la modernisation de leur outil de production.

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